La musique d'Elysian Fields
par E.M
Comment vous parler d'Elysian Fields en essayant de faire preuve d'originalité pour une fois. Eluder cette musique à la fois sensuelle et pesante...à la lisière floue du jazz et du rock. Une musique dont on ne sait par quel mystère confère une sensation de légèreté. Eviter les lieux communs donc. Mais voilà ; c'est déjà fait.
Elysian Fields est un duo qui nous vient de New York composé de la chanteuse Jennifer Charles et du multi-instrumentiste Oren Bloedow. Le groupe a taillé sa route depuis 1990 et nous revient avec son 6e album paru au mois de mai dernier : "Last night on earth". Un album qui se révèle plus rock que ses prédécesseurs sans renier les arrangements sompteux aux accents jazzy qui font la marque de fabrique d'Elysian Fields.
La première chanson "Sleepower" nous contredit avec une musique lancinante en parfaite harmonie avec la voix de Jennifer Charles. Curieuse sensation d'un voyage qui débute et de paysages qui défilent...La belle est sereine. Pourtant la batterie nous compte à rebours quelque chose de macabre...
"Red Ridding Hood" est plus rock et l'on ne maîtrise déjà plus rien : on ferme les yeux durant 4min39 pour rallier Manchester à Texas City. Quelque chose nous échappe et la voix d'Oren est menaçante. On se demande dans quoi l'on est embarqué même si avec "Sweet condenser", guitares acoustique et électrique se donnent la main comme une peu de douceur.
La route devient sinueuse et "Chance" est une chanson plus saccadée. La voix de Jennifer devient mutine. Le groupe explore une nouvelle fois le champ des possibles avec des arrangements somptueux. "Johnny" est un virage de plus grâce au subtil dosage d'Oren. Une mélodie surranée qui contraste avec le sentiment d'urgence. Une musique qui laisse toute sa place à la voix sensuelle de Jennifer. Du calme les garçons...
Et puis avec "Yilain on the run", on croit que l'on commence à comprendre : une étrange sensation d'être embarqué dans un road movie. On vous laisse découvrir la fin du film...
"Red Ridding Hood" est plus rock et l'on ne maîtrise déjà plus rien : on ferme les yeux durant 4min39 pour rallier Manchester à Texas City. Quelque chose nous échappe et la voix d'Oren est menaçante. On se demande dans quoi l'on est embarqué même si avec "Sweet condenser", guitares acoustique et électrique se donnent la main comme une peu de douceur.
La route devient sinueuse et "Chance" est une chanson plus saccadée. La voix de Jennifer devient mutine. Le groupe explore une nouvelle fois le champ des possibles avec des arrangements somptueux. "Johnny" est un virage de plus grâce au subtil dosage d'Oren. Une mélodie surranée qui contraste avec le sentiment d'urgence. Une musique qui laisse toute sa place à la voix sensuelle de Jennifer. Du calme les garçons...
Et puis avec "Yilain on the run", on croit que l'on commence à comprendre : une étrange sensation d'être embarqué dans un road movie. On vous laisse découvrir la fin du film...
Last Night On Earth est un album sublime. Une nouvelle fois portée par une musique éblouissante et la voix de Jennifer Charles.
Pour finir, on voudrait vous dire aussi la qualité des textes, et plein d'autres détails. Mais quelque chose nous échappe déjà. Alors on vous laisse avec "Bum raps & Love taps", chanson de 2005 parue sur l'album du même nom. Bien plus qu'une chanson en réalité.
Pour finir, on voudrait vous dire aussi la qualité des textes, et plein d'autres détails. Mais quelque chose nous échappe déjà. Alors on vous laisse avec "Bum raps & Love taps", chanson de 2005 parue sur l'album du même nom. Bien plus qu'une chanson en réalité.