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Le dernier album de Beirut

 

par E.M

 

 

 

 

Le nouvel album de Beirut vient de paraître.

 

Après un long silence de 3 ans, parsemé de doutes et de luttes intérieures, Zach Condon nous offre "The Ripe Tide". Comme une bouteille à la mer qui arrive au bout de son voyage...

 

 

 

 

 

La musique de Beirut est une pop lumineuse. Mêlant cuivre, cordes et percussions, le leader du groupe originaire de Santa Fé puise dans ses racines. Ce nouvel album se veut plus serein, matiné d'influences nouvelles. On l'a écouté pour vous.

 

D'entrée "A candle's fire" nous réjouit avec une orchestration riche, où la trompette et la voix de Zach se répondent à merveille. Avec cet air entraînant, on part à la conquête de l'ouest au galop, crinière au vent...

 

On poursuit notre route sur la piste de "Santa Fé". Zach tient ses promesses avec une touche d'électro qui rompt les habitudes. Comme si New-York, terre d'accueil du chanteur, voulait la ramener !

 

 

 

 

 

Et New-York la ramène d'ailleurs avec "East Harlem", troisième chanson plus calme. Se serait-on perdu sur la piste ? La chanson permet de souffler et l'on met un pied à terre.

 

 

Tout à coup le monde et le bruit s'arrêtent. Sur "Goshem", le piano laisse toute sa place à la voix de Zach Condon, une voix éblouissante. Alors on se pose là. A l'endroit même où l'on fait face à la lune. Là où les pensées nous ramènent indéfiniment ; à la dérive...la batterie et la trompette comme quelque chose de solennel, viennent nous prévenir de lendemains fragiles.

 

Plus loin, "The Ride Tide" nous confirme une pop subtile et radieuse, où alternent une note d'électro, la voix enjouée de Zach, pour laisser place aux percussions qui s'encanaillent avec la trompette !

 

 

Avec la septième chanson, Zach reprend du poil de la bête. L'orchestration lumineuse nous entraîne bien malgré-nous dans les Mystères de l'ouest. Et vole la poussière ! Comme si l'essentiel était d'aller sans savoir avec "Vagabond".

 

 

Découvrez l'album dans son intégralité ici :

 

 Album Santa Fé

 

 

 

Au final l'album de Beirut est loin de rompre avec ses traits les plus caractéristiques, ceux d'une musique pleine de cuivres, de percussions. A peine quelques notes d'électro font oublier les cordes habituelles.

Mais on attendait un album de Beirut oui ou  non ? Une musique qui contraste avec le paysage musical.  Une musique à la force évocatrice du voyage.

 

 

 

 



30/08/2011
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