Aucun express

Dark Dark Dark - Les Femmes s'en mêlent

 

par E.M

 

 

 

 

Mais où est donc la foule ce dimanche soir ? Certainement pas au Rocher de Palmer (Cenon-33) qui nous accueille dans sa petite salle pour voir Mirel Wagner et Dark Dark Dark. Un concert organisé dans le cadre du festival Les Femmes s'en mêlent. Et une vingtaine de spectateurs à l’ouverture des portes ; les autres ont-ils eu peur que Les Femmes s’en mêlent de trop ?

 

Une demi-heure plus tard, c’est Mirel Wagner qui ouvre la soirée devant des spectateurs assis par terre et maintenant plus nombreux. La song-writter d’origine éthiopienne et vivant en Finlande, installe son folk au moyen de sa guitare sèche et sa voix superbe. Des chansons sombres et mélancoliques qui expriment la douleur, comme n’importe quel bluesman du Sud des Etats-Unis.

 

 

 

Des chansons alliant tristesse et simplicité. Trop à notre goût, si bien qu’au bout de trois chansons on finit par trouver cela insipide.

 

Il faut bien avouer aussi qu’on était venu voir Dark Dark Dark, pour lesquels les nombreuses louanges avaient attisé notre curiosité. C’est la quatrième fois que le groupe de Minneapolis vient sur Bordeaux. Lorsqu’il rentre sur scène, les spectateurs sont maintenant plus nombreux. Et debout. On découvre alors un spectacle d’un rare raffinement. Alliant esthétisme et richesse instrumentale.

 

 

Accordéon, guitare, banjo, clarinette, piano … forment un combo intemporel puisant ses influences dans le folk, l’americana ou le jazz. Et derrière son clavier, Nona Marie Invie use de sa voix chaude et intense pour  nous élever dans un moment de grâce. Deux rappels prolongent l’instant. C’est juste beau. La musique de Dark Dark Dark est éclatante. 

 

 

 

 

 

 

 



02/04/2012
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